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New-York, 1933 ; New-York, 1996
1975
H. 420 cm ; l. 16 cm ; P. 14 cm ; Vol. 0,0941 (en diagonale) ; L. 120 cm (chaque néon)
M0536_89.1.1
L’artiste américain Dan Flavin est le principal représentant du courant de l’Art minimal. Il fréquente, dans les années 1960, Robert Morris, Donald Judd, Carl Andre, Sol LeWitt et participe, en 1966, à la première exposition importante réunissant des artistes minimalistes.
Dan Flavin est l’un des premiers artistes américains à inventer, dès 1963, une nouvelle dialectique de la forme et de la couleur en travaillant exclusivement avec des tubes fluorescents. Cette manière directe et sobre d’utiliser la lumière lui permet de produire, à l’instar d’un peintre, une image lumineuse. Il crée des situations dans lesquelles les tubes fluorescents constituent généralement la seule source de lumière. Au mur, au sol ou dans les coins, soulignant ou contrecarrant l’architecture du lieu, les tubes, d’intensité, de couleur et de longueurs différentes, sont disposés par l’artiste de manière à créer à chaque fois une ambiance particulière. Parallèlement à la volonté de proposer une œuvre attachée à un lieu spécifique, Flavin a créé également des séries dont la plus fameuse est celle des monuments de lumière en « Hommage à Tatlin » (1964).
Les tubes fluorescents du musée départemental sont assemblés selon une diagonale. La diffusion de la lumière verte transforme la perception que le spectateur a de l’espace environnant. Sa vision se trouve alors modifiée, et il perçoit tout en rose quand son regard quitte la salle. Ainsi, grâce à la capacité de la lumière à remplir l’espace, la pièce ne se limite pas aux formes des matériaux, elle devient un phénomène impalpable et intangible.
Dan Flavin est l’un des premiers artistes américains à inventer, dès 1963, une nouvelle dialectique de la forme et de la couleur en travaillant exclusivement avec des tubes fluorescents. Cette manière directe et sobre d’utiliser la lumière lui permet de produire, à l’instar d’un peintre, une image lumineuse. Il crée des situations dans lesquelles les tubes fluorescents constituent généralement la seule source de lumière. Au mur, au sol ou dans les coins, soulignant ou contrecarrant l’architecture du lieu, les tubes, d’intensité, de couleur et de longueurs différentes, sont disposés par l’artiste de manière à créer à chaque fois une ambiance particulière. Parallèlement à la volonté de proposer une œuvre attachée à un lieu spécifique, Flavin a créé également des séries dont la plus fameuse est celle des monuments de lumière en « Hommage à Tatlin » (1964).
Les tubes fluorescents du musée départemental sont assemblés selon une diagonale. La diffusion de la lumière verte transforme la perception que le spectateur a de l’espace environnant. Sa vision se trouve alors modifiée, et il perçoit tout en rose quand son regard quitte la salle. Ainsi, grâce à la capacité de la lumière à remplir l’espace, la pièce ne se limite pas aux formes des matériaux, elle devient un phénomène impalpable et intangible.