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- Tablettes (107,9 ko)© Grand la gallo-romaine, CD des Vosges
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Inv. 2013.0.217
Les tablettes zodiacales (Notice de test)
Ces tablettes en ivoire constituent incontestablement l’une des découvertes les plus singulières réalisées dans l’agglomération antique de Grand.
Elles ont été retrouvées au fond d’un puits où elles avaient été rejetées après avoir été brisées intentionnellement, sans doute dans l’intention de les désacraliser. Le remontage des cent quatre-vingt-huit fragments a montré qu’il s’agissait de deux tablettes à deux volets (diptyques).
Au centre de cette représentation de l’univers règnent Sol et Luna, identifiables à leurs attributs : coiffure radiée et fouet pour le soleil, croissant pour la lune. Les douze signes du zodiaque qui les environnent, inspirés vraisemblablement d’un modèle égyptien, sont surmontés de leur nom en grec.
Les divinités égyptiennes de la troisième couronne symbolisent les décans dont le nom est reporté au-dessus, en vieux copte.
Enfin, les créatures ailées qui se développent dans les angles peuvent être interprétées comme des représentations des Vents qui font mouvoir l’univers, évoqué ici par les étoiles. Ces tablettes, dont l’usage était réservé aux initiés, servaient à l’établissement d’horoscopes ainsi qu’à l’astrologie médicale. Elles pouvaient également être liées à la pratique de la magie, ces deux approches étant complémentaires dans l’Antiquité.
Thierry Dechezleprêtre, 2016
Elles ont été retrouvées au fond d’un puits où elles avaient été rejetées après avoir été brisées intentionnellement, sans doute dans l’intention de les désacraliser. Le remontage des cent quatre-vingt-huit fragments a montré qu’il s’agissait de deux tablettes à deux volets (diptyques).
Au centre de cette représentation de l’univers règnent Sol et Luna, identifiables à leurs attributs : coiffure radiée et fouet pour le soleil, croissant pour la lune. Les douze signes du zodiaque qui les environnent, inspirés vraisemblablement d’un modèle égyptien, sont surmontés de leur nom en grec.
Les divinités égyptiennes de la troisième couronne symbolisent les décans dont le nom est reporté au-dessus, en vieux copte.
Enfin, les créatures ailées qui se développent dans les angles peuvent être interprétées comme des représentations des Vents qui font mouvoir l’univers, évoqué ici par les étoiles. Ces tablettes, dont l’usage était réservé aux initiés, servaient à l’établissement d’horoscopes ainsi qu’à l’astrologie médicale. Elles pouvaient également être liées à la pratique de la magie, ces deux approches étant complémentaires dans l’Antiquité.
Thierry Dechezleprêtre, 2016