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- Notice d'oeuvre
Anvers, 1662 ; Rome, 1749
H. 98,8 cm ; l. 137,3 cm (sans cadre) ; H. 118,2 cm ; l. 156,3 cm (avec cadre)
M0536_D.V.I.74
Formé à Anvers, Jan Frans van Bloemen vit à Rome dès la fin des années 1680, avant d’y devenir une figure majeure de la peinture de paysage au XVIIIe siècle. Il peint des paysages inspirés des environs de cette ville, peuplés de petites figures parfois dues à d’autres artistes et qui empruntent souvent des détails d’architectures issus de monuments réels, avec un rendu minutieux de la lumière et de l’atmosphère.
Le tableau est probablement rentoilé, c’est-à-dire qu’une nouvelle toile est collée derrière l’ancienne pour la renforcer, en 1820. Plusieurs interventions se sont ensuite succédé. Jusqu’à récemment, il était altéré par des soulèvements de la couche de peinture, des repeints nuisant à l’unité de l’œuvre et des chancis lui donnant par endroits un aspect blanchâtre. Il a été restauré en 2022 par Marielle Doyon-Crimail (couche picturale), Chantal Bureau (châssis et toile) et Jean-Pierre Galopin (cadre). La couche picturale a donc été refixée puis nettoyée, afin de mieux apprécier la palette subtile de l’artiste et la répartition harmonieuse des plans. L’imagerie scientifique a permis de découvrir un repentir, c’est-à-dire un changement de composition, au niveau du personnage appuyé sur son bâton, qui était initialement plus grand.
L’œuvre a probablement été peinte avant les années 1710-1720, avant les créations plus aérées, lumineuses et classicisantes de sa maturité.
Le tableau est probablement rentoilé, c’est-à-dire qu’une nouvelle toile est collée derrière l’ancienne pour la renforcer, en 1820. Plusieurs interventions se sont ensuite succédé. Jusqu’à récemment, il était altéré par des soulèvements de la couche de peinture, des repeints nuisant à l’unité de l’œuvre et des chancis lui donnant par endroits un aspect blanchâtre. Il a été restauré en 2022 par Marielle Doyon-Crimail (couche picturale), Chantal Bureau (châssis et toile) et Jean-Pierre Galopin (cadre). La couche picturale a donc été refixée puis nettoyée, afin de mieux apprécier la palette subtile de l’artiste et la répartition harmonieuse des plans. L’imagerie scientifique a permis de découvrir un repentir, c’est-à-dire un changement de composition, au niveau du personnage appuyé sur son bâton, qui était initialement plus grand.
L’œuvre a probablement été peinte avant les années 1710-1720, avant les créations plus aérées, lumineuses et classicisantes de sa maturité.