Aller plus loin :
 
Paris, 1724 ; Paris, 1780

 
 
1768

 
H. 15,5 cm ; l. 8,4 cm (sans cadre) ; H. 21,6 cm ; l. 14,9 cm ; P. 1,7 cm ; VOLUM. 0,0005 (avec cadre)

 
M0536_D.1920.61

 
"Le thème du Jugement dernier est relativement rare au XVIIIe siècle, les contemporains étant moins soucieux d'eschatologie que leurs aïeuls. Concernant les visions célestes, la préférence était accordée au sujet d'apothéoses mariales. [...] Saint-Aubin a laissé une description précise de son dessin au verso de celui-ci, justifiant théologiquement la répartition de toutes les figures, situant la Trinité, la Vierge, les saints, les archanges, les élus, les réprouvés et le démon. En dépit de son caractère très didactique, l’artiste a su rendre compte du terrible grâce à un métier virtuose. Par une superposition complexe des techniques mêlant lavis et aquarelle, il parvient à recréer une densité spatiale étouffante et parfaitement expressive. Saint-Aubin a réussi le tour de force de faire tenir l’effroyable chaos de la fin des temps à l’intérieur d’un format minuscule." (Delaplanche, 2007)