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Epinal, 1904 ; Paris, 1992
1943
H. 42,7 cm ; l. 35,3 cm (fenêtre) ; H. 65,2 cm ; l. 58,2 cm (avec cadre)
M0536_2018.0.13
L’originalité de ce pastel réside dans son support. Ce dernier a été réalisé sur toile et non sur papier. La mauvaise adhérence de la matière sur la toile donne cet aspect pulvérulent au pastel.
André Jacquemin renouvelle ici le genre de la nature morte avec une composition particulière, de tableau dans le tableau. La composition des trois pots de fleurs posée sur le rebord de la fenêtre est encadrée par les huisseries de cette dernière et le découpage géométrique suivant les carreaux de la vitre. Ces éléments géométriques sont alignés sur la porte d’entrée de la maison, parallèle à la fenêtre. André Jacquemin se positionne ici à l’extérieur de la maison, à l’inverse de ce qui se pratique traditionnellement dans ce type de nature morte, où l’artiste se situe en intérieur, face à une fenêtre ouverte. Les couleurs rouge et rosé des géraniums et le blanc éclatant de la verveine tombante illuminent l’ensemble.
La restauration de ce pastel a mis à jour une étude de nu masculin au verso. Reprenant les canons classiques de l’étude de nu d’après un modèle vivant, le sujet est ici tourné de trois quarts à gauche, coupé à mi-jambe, et pose la main sur sa cuisse. L’œuvre est non signée, même si l’on peut supposer qu’elle est de la main d’André Jacquemin, qui se soumet ici à l’exercice traditionnel de la formation académique de l’artiste.
André Jacquemin renouvelle ici le genre de la nature morte avec une composition particulière, de tableau dans le tableau. La composition des trois pots de fleurs posée sur le rebord de la fenêtre est encadrée par les huisseries de cette dernière et le découpage géométrique suivant les carreaux de la vitre. Ces éléments géométriques sont alignés sur la porte d’entrée de la maison, parallèle à la fenêtre. André Jacquemin se positionne ici à l’extérieur de la maison, à l’inverse de ce qui se pratique traditionnellement dans ce type de nature morte, où l’artiste se situe en intérieur, face à une fenêtre ouverte. Les couleurs rouge et rosé des géraniums et le blanc éclatant de la verveine tombante illuminent l’ensemble.
La restauration de ce pastel a mis à jour une étude de nu masculin au verso. Reprenant les canons classiques de l’étude de nu d’après un modèle vivant, le sujet est ici tourné de trois quarts à gauche, coupé à mi-jambe, et pose la main sur sa cuisse. L’œuvre est non signée, même si l’on peut supposer qu’elle est de la main d’André Jacquemin, qui se soumet ici à l’exercice traditionnel de la formation académique de l’artiste.