1916, Istanbul ; 1985, Avignon

 
1968

 
H. 75,2 cm ; l. 105,8 cm

 
M0536_2017.0.1

 
Poète reconnu très jeune par André Breton, Jean Cocteau ou Paul Éluard, Mario Prassinos se consacre à la peinture pendant la première partie de sa carrière, avec des sujets particulièrement sombres. Installé en Provence en 1952, il étudie les paysages environnants et leurs multiples variations. Prassinos dessine alors quotidiennement les collines qui se dressent devant sa maison à Eygalières (Bouches-du-Rhône). La technique de l’encre de Chine sur papier est classique dans son œuvre : elle lui permet d’aller à l’essentiel, sans repentir possible, et offre une exécution rapide et spontanée. Chaque dessin des Alpilles est daté et témoigne, à la manière d’une série, des perceptions géographiques, climatiques ou des sentiments de l’artiste.

 
Mario Prassinos, a poet whose gifts were recognised at a very early age by André Breton, Jean Cocteau and Paul Éluard, devoted himself to painting at the outset of his career, focusing on particularly dark subjects. He settled in Provence in 1952, and studied the surrounding landscapes in all their diversity. Every day, Prassinos would draw the hills overlooking his home in Eygalières (Bouches-du-Rhône). The use of Indian ink on paper is a distinctive feature of his work. It allowed him to hone in on the main features without the possibility of correction, delivering a fast and spontaneous result. Each drawing of the Alpilles range is dated and records the artist’s observations on geography, climate and his own feelings, in the manner of a series.