- Découvrez la collection
- Les tablettes astrologiques de Grand (Vosges). Célébration du cinquantenaire de leur découverte
- La botanique
Le tamisage à l’eau de l’ensemble de la boue extraite du puits a permis à Jean-Paul Bertaux de recueillir de nombreux restes végétaux, type de vestige qui n’était à l’époque que très rarement pris en considération. Pourtant, leur étude est riche d’enseignement, tant sur l’environnement naturel (dendrologie, anthracologie, malacologie) que sur les espèces végétales cultivées et donc consommées (carpologie). Le puits aux tablettes zodiacales a ainsi livré des coquilles de noisettes et de noix, et de nombreux noyaux de fruits qui ont été conservés grâce à la terre humide et pauvre en oxygène : cerises, prunes (prunes crèques, prunes rondes et quetsches), prunelles et pêches. Autre objet insolite découvert dans ce puits : un boisseau en chêne dont la technique d’assemblage jusque-là inconnue aiguisa la curiosité des archéologues. En effet, il est formé d’une fine planche en bois de chêne enroulée et maintenue par un rivetage. Le fond était renforcé par des baguettes disposées en croix.
UZEL Valérie, « Le « seau » du puits aux tablettes astrologiques », dans DECHEZLEPRÊTRE Thierry dir., Sur les traces d'Apollon : Grand la Gallo-Romaine, Somogy éd. d'art ; [Conseil général des Vosges], 2010, p. 94-95.
WIETHOLD Julian, « Cerises, prunes, pêches et olives : les macrorestes végétaux des puits gallo-romains », dans DECHEZLEPRÊTRE Thierry dir., Sur les traces d'Apollon : Grand la Gallo-Romaine, Somogy éd. d'art ; [Conseil général des Vosges], 2010, p. 58-63.