G.2008.0.216 (n°inventaire Pays des Leuques) ; n° 731 (MOITRIEUX Gérard, 2010)

88350

1981

Le monument en deux parties est complet, à l'exception des têtes, dont celle du bébé et du bras droit du personnage de droite. [...] Un enduit blanc recouvrait l’ensemble. Seul le haut du personnage de droite en porte encore témoignage. La base du relief est décorée d’un croisillon en façade. Au-dessus, trois femmes, présentées de face, sont assises sur un banc à dossier. Celle de droite a le torse dévêtu ; la poitrine est menue, le nombril indiqué et l’attache de l’épaule bien maîtrisée. Son bras droit est en ronde-bosse. Sur l’épaule gauche, elle porte un drapé qui couvre le bras gauche et retombe à l’extérieur en plis verticaux. Le manteau repose sur ses jambes croisées, la gauche étant au-dessus ; les plis sont en cascade sur les deux jambes et verticaux à l’extérieur. Ses pieds nus reposent sur un tabouret bas. Sur ses genoux, la main gauche semble tenir un vêtement plié [...]. Le personnage central porte une tunique, au col arrondi et à manches longues, ornée d’un gros pli sur la poitrine. Au dessus, elle porte un manteau qui couvre l’épaule et le bras gauche avec des plis droits et repose sur ses jambes avec des plissements droits et en U. La jambe gauche est figurée en draperie mouillée. Ses pieds sont nus avec des orteils bien figurés. Son bras droit dénudé est délicatement modelé et les mains sont de bonnes proportions. Sur les genoux, elle porte un enfant qu’elle soutient de sa main gauche. C’est un garçon nu, dont le bras gauche est le long du corps et le droit replié avec la main ouverte. Dans la main droite, elle tient un objet arrondi dans lequel s’enfoncent ses doigts. [...] Le personnage de gauche est vêtu d’une tunique qui découvre le côté droit de sa poitrine ainsi que l’épaule et le haut du bras droit avant de retomber sur l’avant-bras. Des plis sont indiqués en biais sur l’abdomen et arrondis à la taille ; un gros pli borde le haut de la tunique. Sur l’épaule gauche et le bras, elle porte un manteau qui retombe en plis obliques entre les jambes très écartées, et en plis droits sur l'extérieur de celles-ci. Ses pieds sont dénudés et le gauche repose sur un tabouret semblable à celui placé à droite. Sur les genoux elle porte un objet allongé qui peut être un volumen ou un lange, ce qui semble plus vraisemblable. (Toul et la cité des Leuques. Recueil général des sculptures sur pierre de la Gaule : MOITRIEUX Gérard, 2010)

H. 28 cm ; l. 39 cm ; E. 21 cm ; VOLUM. 0,0229 ; H. 4 cm (Haut. de la base) ; L. 6 cm (Long. enfant) ; L. 8,7 cm (Long. lange)

Date du constat : 28/12/2018 / Motif du constat : Informatisation de l’inventaire des collections / Etat général : État bon / Intégrité : Recollé / Notes : restauré /

M0536_1184

165 de ; 199 à

BERTAUX Jean-Paul

880212

GRD_2008.0.216

Vu par Gaëlle. Texte vert dans Cartel développé qui sera mis en ligne.

Grand ; Dans une cheminée d'accès au réseau de canalisations

notice à valider

à marquer

Ces trois déesses sont assises sur un banc à dossier, elles portent des tuniques et ont les pieds nus. La déesse de gauche a le torse dévêtu, la poitrine menue et ses jambes croisées reposent sur un tabouret bas. Au centre, une déesse porte un garçon nu sur les genoux. Celle de droite porte un objet allongé qui peut-être un lange. La représentation renvoie à celles des déesses-mères, considérées comme les déesses nourricières, de la végétation et de la fécondité. Elles sont également liées à la protection de l’enfant. La nudité de l’enfant et la nudité partielle de deux déesses sont exceptionnelles dans ce genre de représentation des déesses-mères.

Auteur : Thierry DECHEZLEPRÊTRE GODDESSES / TRIADE VAN MOEDER GODINNEN Calcaire Grand , cave remblayée, lieu-dit «derrière la matelote» Epoque gallo-romaine Ces trois déesses sont assises sur un banc à dossier, elles portent des tuniques et ont les pieds nus. La déesse de gauche a le torse dévêtu, la poitrine menue et ses jambes croisées reposent sur un tabouret bas. Au centre, une déesse porte un garçon nu sur les genoux. Celle de droite porte un objet allongé qui peut-être un lange. La représentation renvoie à celles des déesses-mères, considérées comme les déesses nourricières, de la végétation et de la fécondité. Elles sont également liées à la protection de l’enfant. La nudité de l’enfant et la nudité partielle de deux déesses sont exceptionnelles dans ce genre de représentation des déesses-mères. Inv. G.2008.0.216/fouille J.-C. Berçot, 1981