- Découvrez les collections
- Notice d'oeuvre
Paris, 1729 ; Paris, 1791
1780 vers
H. 45,5 cm ; l. 34,7 cm (sans cadre) ; H. 71,7 cm ; l. 54,7 cm ; P. 6,5 cm ; Vol. 0,0255 (avec cadre)
M0536_D.1920.10
Portraitiste de renom, Simon-Bernard Lenoir intègre l’Académie de Saint-Luc en 1760. Il expose en 1762, 1764 et 1774 aux salons de cette dernière et gravit progressivement les grades avant d’être nommé professeur en 1774. Malgré son intégration à l’Académie royale, il est « exilé » en province en étant nommé directeur de l’École des beaux-arts de Besançon, où il s’installe en 1786.
Initialement attribué à Joseph Boze (Martigue 1774 – Paris 1826), ce portrait est donné à Lenoir en 2006. Le soin apporté au traitement du visage et de fondu des tons, notamment sur le fond, sont caractéristiques de son œuvre. Bel exemple de la production des meilleurs pastellistes français de la seconde moitié du XVIIIe siècle, ce portrait initialement rectangulaire et recoupé en ovale pour son encadrement, se distingue par la clarté et le rendu velouté du visage. Le gilet bleu clair, de la même couleur que la veste à brandebourgs, laisse apparaître un jabot de dentelle finement travaillée.
Le jeune homme représenté serait Honoré-Charles-Ignace Foulon (1756-1825), un des quatre fils de Joseph-François Foulon, baron de Doué (1715-1789) et contrôleur général des finances de Louis XVI. Les visages du père et de ses frères dessinés par Antoine Vestier ressemblent à celui du jeune Foulon et de celui de sa sœur, Marie-Josèphe (1747-1786), dessinée par François-Hubert Drouais. Devenu abbé, puis conseiller-clerc à la chambre des Requêtes du Parlement de Paris à l’époque de la réalisation du pastel, Honoré-Charles-Ignace de Foulon émigre dès l’été 1789, après être devenu tuteur des enfants de sa sœur et de son beau-frère, tués pendant la Révolution.
Initialement attribué à Joseph Boze (Martigue 1774 – Paris 1826), ce portrait est donné à Lenoir en 2006. Le soin apporté au traitement du visage et de fondu des tons, notamment sur le fond, sont caractéristiques de son œuvre. Bel exemple de la production des meilleurs pastellistes français de la seconde moitié du XVIIIe siècle, ce portrait initialement rectangulaire et recoupé en ovale pour son encadrement, se distingue par la clarté et le rendu velouté du visage. Le gilet bleu clair, de la même couleur que la veste à brandebourgs, laisse apparaître un jabot de dentelle finement travaillée.
Le jeune homme représenté serait Honoré-Charles-Ignace Foulon (1756-1825), un des quatre fils de Joseph-François Foulon, baron de Doué (1715-1789) et contrôleur général des finances de Louis XVI. Les visages du père et de ses frères dessinés par Antoine Vestier ressemblent à celui du jeune Foulon et de celui de sa sœur, Marie-Josèphe (1747-1786), dessinée par François-Hubert Drouais. Devenu abbé, puis conseiller-clerc à la chambre des Requêtes du Parlement de Paris à l’époque de la réalisation du pastel, Honoré-Charles-Ignace de Foulon émigre dès l’été 1789, après être devenu tuteur des enfants de sa sœur et de son beau-frère, tués pendant la Révolution.