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100 entre ; 199 et
TAIL. 232 m2 ; L. 480 cm ; l. 280 cm (Emblema)
GRD_2019.0.1
Les deux millions de petits cubes appelés tesselles qui composent cette mosaïque sont d’origine locale. D’après les analyses géologiques, les tesselles blanches, jaunes et noires proviendraient de formations calcaires proches de Grand, tandis que les tesselles rouges pourraient avoir comme origine la région des Ardennes. Différentes techniques de pose peuvent être utilisées. À Grand, l’opus vermiculatum (tesselles très petites) est visible pour l’emblema (tableau central) et les quatre animaux. Les motifs géométriques et floraux du pourtour ont été réalisés selon la technique de l’opus tessellatum (tesselles régulières).
Le décor a suscité différentes interprétations. Pour certains spécialistes, les animaux évoqueraient un calendrier des saisons. D’autres proposent une scène de chasse illustrant les jeux de l’amphithéâtre. Henri Stern voyait dans les personnages les interprètes d’une comédie latine de Plaute ou de Terence mais Jean-Pierre Darmon a récemment mis en relation la mosaïque de Grand avec une comédie grecque du poète Ménandre (-343/290) « Phasma », le Fantôme. En l’absence de données archéologiques, c’est l’analyse stylistique et des rapprochements décoratifs qui permettent de dater cette mosaïque du milieu du IIe siècle de notre ère.
Le décor a suscité différentes interprétations. Pour certains spécialistes, les animaux évoqueraient un calendrier des saisons. D’autres proposent une scène de chasse illustrant les jeux de l’amphithéâtre. Henri Stern voyait dans les personnages les interprètes d’une comédie latine de Plaute ou de Terence mais Jean-Pierre Darmon a récemment mis en relation la mosaïque de Grand avec une comédie grecque du poète Ménandre (-343/290) « Phasma », le Fantôme. En l’absence de données archéologiques, c’est l’analyse stylistique et des rapprochements décoratifs qui permettent de dater cette mosaïque du milieu du IIe siècle de notre ère.