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H. 13 cm ; D. 4,5 cm ; VOLUM. 0,0002

 
M0536_L.IV.D.5

 
Cet objet en bronze, découvert en 1826, est un des rares exemplaires de cadran solaire portatif antique conservés en France. L'aiguille amovible placée au sommet du cylindre - le gnomon - permettait de donner l'heure solaire par l'ombre projetée sur la grille. Bien que les lignes des heures et des mois ne soient pas toutes conservées, on distingue bien la gravure des calendes de janvier - IAN - et de février FEB. L'aiguille devait être placée sur l'une des lignes verticales qui figurent les jours. L'exemplaire de Domjulien appartient à la catégorie des cadrans solaires conçus pour une certaine latitude. Si les Grecs ont accordé une grande importance à la mesure du temps, les Romains ont perfectionné les instruments que sont l'horloge à eau (clepsydre) et les cadrans solaires, comme le démontre le témoignage laissé par l'architecte romain Vitruve (1er siècle avant notre ère).