Autre(s) Numero(s) : 
6 (lot BERTAUX, 2009) ; (n° LAM, 1970)

Code Postal : 
88350

Commune : 
Créé par : 
Date de création : 
10 septembre 2021 11:27 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
Date de dernière modification : 
11 avril 2023 13:55 Europe centrale/Paris (ECT) +01:00
Date de découverte : 
1970

Description en langage naturel : 
Hormis la clé, non retrouvée, l’objet était complet au moment de sa découverte. Il est composé de onze pièces en fer forgé réparties en deux ensembles (appelés ici par commodité A et B) composés respectivement de sept et quatre éléments. Le fonctionnement est assez simple à restituer :
1. Mise en place de la boucle de l’entrave (A-1) autour de l’un des pieds de la personne à enchaîner ; passage du cadenas (A-5) dans l’anneau (A-2) de façon à fermer l’entrave.
2. Mise en place de la seconde boucle d’entrave (B-1) autour de l’autre pied ; passage du pêne B-4 à travers l’anneau (B-2) et engagement de celui-là dans l’ouverture du cadenas.
3. Verrouillage : mise en place de la clavette (A-7) à travers la perforation du petit côté du pêne (B-4) et de celles des côtés B et D du boîtier du cadenas (A-5) ; engagement du ressort (A-6) dans le cadenas (A-5, côté E). Une fois complètement engagées, les trois lames du ressort (aujourd’hui incomplètes et recourbées), aplaties par la pression lors du passage dans la fente, se redressaient à l’intérieur du boîtier, empêchant ainsi toute possibilité de retrait de l’objet ; son extrémité proximale, bouchant la perforation carrée du côté C, empêchait alors
la clavette (A-7) de ressortir.
4. Déverrouillage : pour libérer l’individu, il fallait introduire dans le trou latéral du cadenas (A-5, côté A) une clé coudée à trois dents qui, par pression, rabattait les lames du ressort (A-6) et permettait à ce dernier de coulisser en dehors du boîtier, libérant ainsi la clavette (A-7).
[...].La paire d'entraves de Grand, la seule actuellement connue sur le territoire leuque, était destinée, comme l'indique la présence d'un cadenas et le diamètre intérieur des anneaux, à maintenir les pieds d'un être humain et non d'un animal, et à l'empêcher de fuir, sans toutefois lui interdire de se déplacer. Toutefois, même si l'esclavage, partie intégrante du système socio-économique romain, est épigraphiquement connu chez les Leuques, l'objet de saurait être considéré comme une attestation matérielle de celui-ci [...], puisque le contexte ne permet pas de savoir si le destinataire était un prisonnier ou un esclave, ou si le port en était permanent ou temporaire, régulier ou occasionnel. (Sur les traces d’Apollon. Grand la Gallo-Romaine : DECHEZLEPRÊTRE Thierry – sous la coordination-, VIPARD Pascal, 2010)

Diffusion : 
Dimensions : 
L. 45 cm ; D. 10,15 cm ; Pds. 1085 ; VOLUM. 0,0036

Domaine : 
Découverte : 
Dénomination : 
Département : 
Epoque - Style : 
Etat de conservation : 
Date du constat : 5/12/2018 / Motif du constat : Informatisation de l’inventaire des collections / Etat général : État bon /

Identifiant : 
278
Identifiant fiche : 
M0536_1663

Illustrations : 
Localisation : 
Millésime de l'oeuvre : 
100 de ; 199 à

Modificateur : 
Méthode de collecte de l'objet : 
Nom de la personne ayant modifié la notice : 
Nom du collecteur - découvreur de l'objet : 
BERTAUX Jean-Paul

Nom du rédacteur de la notice : 
Numéro INSEE : 
880212

Numéro d'inventaire : 
GRD_2009.0.562

Observations-Commentaires : 
Vu par Gaëlle / texte vert dans Cartel développé

Pays : 
Précisions Découverte : 
découvert aux HLM, dans un puits privé. Propriétaire suivant connu : MARCHAL Robert, DELCOURT Frédéric (marié avec fille BRAQUIER Annie) : cf rapport et Gallia 1972.

Période (siècle ou millénaire) : 
Rubrique perso 1 : 
notice à valider

Rubrique perso 2 : 
à marquer

Rubrique perso 4 : 
La paire d’entraves de Grand - la seule connue sur le territoire leuque - était destinée, comme l’indique la présence d’un cadenas et le diamètre des anneaux, à maintenir les pieds d’un être humain et non d’un animal, et à l’empêcher de fuir. Cependant, cet objet ne peut être seul considéré comme une attestation matérielle de l’esclavage. En effet, il n’est pas possible de déterminer si le destinataire était un prisonnier ou un esclave et si le port en était permanent ou temporaire.

Rubrique perso 6 : 
Cartel : entrave (SHACKLES / KETEN) La paire d’entraves de Grand - la seule connue sur le territoire leuque - était destinée, comme l’indique la présence d’un cadenas et le diamètre des anneaux, à maintenir les pieds d’un être humain et non d’un animal, et à l’empêcher de fuir. Cependant, cet objet ne peut être seul considéré comme une attestation matérielle de l’esclavage. En effet, il n’est pas possible de déterminer si le destinataire était un prisonnier ou un esclave et si le port en était permanent ou temporaire (DECHEZLEPRETRE, 2010)
Fer forgé
Inv. 2009.0.562 - Grand, puits Jean-Paul Perrin / 1970

Référence informatique : 
Région : 
Site, Adresse - Lieu-dit, Lieu de découverte : 
Super domaine : 
Technique et matériaux : 
Type de site :