Mercédès Guingot est sensibilisée à la gravure par son entourage à Épinal. Par le biais de son mari qui crée en 1951 le musée de l’Imagerie populaire, elle rencontre Georges-Henri Rivière et Pierre-Louis Duchartre. André Jacquemin ne cesse d’encourager et de suivre les travaux de Mercédès. En 1960, l’artiste se forme à l’eau-forte et à la pointe sèche dans l’atelier de Jean Delpech, un imagier prolifique. Elle s’oriente alors vers la linogravure, technique plus praticable en raison de la précision et de la facilité de découpe des différentes planches. Reprenant les thématiques et l’esprit naïf des gravures populaires, elle réinvente la traditionnelle imagerie populaire religieuse dans ses linogravures de saints coloriées au pochoir, qu’elle développe après 1974.

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