Inspiré par la constitution de collections d’identité régionale et locale et l’intérêt croissant pour les cultures populaires avec le développement des sciences humaines, le conservateur André Philippe propose dès les années 1930 la reconstitution d’un intérieur de cuisine vosgienne. Enrichies par les collectes menées par André Jacquemin, conservateur de 1956 à 1974, le fonds s’enrichit d’artisanat, outils, mobiliers et vêtements issus de la vie quotidienne et du folklore vosgiens. Les collections d’ethnographie évoquent l’artisanat et la vie quotidienne du XVIIIe au début du XIXe siècle, avec les collections de faïences de l’Est, de verrerie, d’arts de la table, et de divers objets en bois ou en poterie.