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- Exposition Couples 05/05/2018 au 31/08/2018
- Les pratiques du mariage au XIXe siècle
Au sortir de la Révolution, le mariage devient, par la loi du 20 septembre 1792, un contrat laïc établi entre les deux époux, qui protège notamment leurs intérêts patrimoniaux. Il précède désormais la cérémonie religieuse, voire s’y substitue. Confortée par le Code civil de 1804, cette disposition législative encourage la nuptialité qui s’accroît jusqu’au dernier quart du XIXe siècle, tant en ville que dans les campagnes françaises. Le mariage répond ainsi à un rituel bien codifié : la publication des bans sur les portes de la mairie précède l’officialisation du consentement des deux mariés recueilli par l’officier d’état civil. Se déroule ensuite la cérémonie religieuse, avant le repas de noces, clôturant de manière festive cette tradition devenue sociétale.
Au-delà du rite symbolique, le mariage d’amour devient la « grande affaire de la vie ». La diffusion des procédés photographiques à partir du milieu du XIXe siècle fige l’image du couple conjugal. Sans minimiser sa dimension officielle, le mariage et ses préparatifs répondent également à des coutumes locales ancrées dans la vie de la communauté : veillées, valentinages et bals précédent la rencontre avec la famille de la mariée, la remise de présents et les « accordailles » avant la formalisation de l’union.