L’étude des restes fauniques a permis de déterminer que le puits servait de dépotoir dans lequel les Gallo-romains jetaient leurs déchets de consommation. En effet, une quarantaine d’ossements présentent des traces de carbonisation ou d’incinération, tandis que douze os portent des traces de découpe au couteau et au couperet.

À cette fonction de « poubelle alimentaire » s’ajoute celle de dépôt d’animaux entiers. S’agissait-il alors d’un dépôt rituel d’animaux morts naturellement ou abattus ? C’est au-dessus de ce dépotoir que Jean-Paul et Chantal Bertaux ont prélevé les 188 fragments des tablettes astrologiques jetés intentionnellement.

Enfin, les restes de mammifères sauvages ou domestiques identifiés appartiennent au sanglier, au porc, au mouton, à la chèvre, au bœuf, au chevreuil, aux équidés, aux léporidés (lièvre et lapin) et au chien. Les squelettes quasiment complets d’une chèvre et d’un porcelet ont été étudiés. Celui de la chèvre ne présente pas de trace de découpe et le capriné devait avoir entre 4 et 6 ans au moment de sa mort. Quant aux restes aviaires, il s’agit du coq domestique et de l’oie cendrée domestique.

Visuel : Squelette de chèvre © Charlotte SAMAIN 

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