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Les espaces d’exposition de la Mosaïque et de l’amphithéâtre offrent au public une découverte de l’agglomération antique de Grand au travers d’une riche collection de sculptures, de parures, d’objets de la vie quotidienne et également de rares objets en matières organiques (ivoire, os, bois, écofacts, etc.) découverts dans les nombreux puits du village. Les thèmes proposés permettent d’illustrer l’histoire de cette singulière agglomération antique :

-  thème 1 - un vaste sanctuaire dédié à Apollon Grannus ?

-  thème 2 - une ville gallo-romaine très originale ;

-  thème 3 - les composantes d’une ville : les bâtiments publics ;

-  thème 4 - vivre à Grand aux premiers siècles de notre ère ;

-  thème 5 - le devenir de l’agglomération après l’Antiquité.

Depuis le XVIIIe siècle, le village de Grand ne cesse d’étonner le chercheur ou le simple touriste par la taille imposante de ses vestiges et le caractère parfois exceptionnel des découvertes qui y sont réalisées. Des historiens de renom, comme Camille Jullian, Albert Grenier ou encore Paul-Marie Duval, ont largement contribué à la réputation de cette agglomération antique et de ses monuments. Si de nombreux archéologues se sont succédé ici, l’on doit à Édouard Salin d’avoir relancé, en 1960, un ambitieux programme de recherches faisant appel aux méthodes les plus innovantes. Comme ses prédécesseurs, celui-ci était animé par la recherche du temple d’Apollon dont l’existence avait été suggérée dès le XIXe siècle par Jean-Baptiste Prosper Jollois puis, en 1926, par Camille Jullian.

L’ambition de ce parcours est aussi de remettre en perspective la question de la ville dans l’Antiquité, au travers de l’exemple de Grand, de manière à mettre en évidence les convergences avec le modèle classique, mais aussi les singularités. Ainsi, la table numérique qui introduit la découverte du site à l’amphithéâtre présente l’état de nos connaissances sur les principales caractéristiques de cette ville. Les photographies aériennes et les prospections géophysiques démontrent la présence d’habitats comme on en rencontre dans toutes les agglomérations antiques. Cependant, deux aspects semblent particulièrement originaux, tout d’abord le plan qui n’est pas orthogonal, mais doté d’au moins une rue circulaire, et enfin l’absence d’un cours d’eau. En effet, Grand est implantée sur un plateau sec et l’eau circule dans les nombreuses fractures du calcaire. De manière à capter cette eau, des galeries souterraines ont été aménagées et de nombreux puits creusés. Les recherches menées par Jean-Paul Bertaux ont permis d’inventorier près de 300 puits et citernes. L’eau présente dans ces puits a permis la conservation de nombreux objets en matières organiques (bois, os, ivoire, cuir, etc.), qui ont fourni des informations inédites sur le paléo-environnement, mais aussi sur la vie quotidienne et les croyances des habitants. Une partie de cette riche collection est présentée dans les vitrines de l’espace d’exposition.

La ville antique de Grand était dotée, comme son modèle romain, de bâtiments publics qui répondent à des besoins à la fois administratifs, religieux, économiques et culturels. Si on ne dispose d’aucun plan de sanctuaire, les nombreuses sculptures mises au jour ornaient vraisemblablement la façade de plusieurs d’entre eux. Après une évocation de l’habitat de Grand dans ses multiples aspects, le parcours traite de la question du devenir de l’agglomération après l’époque gallo-romaine. Comme c’est souvent le cas, les armes et parures déposées dans les sépultures constituent la principale source d’informations sur la période allant de la fin de l’Antiquité au haut Moyen Âge. À Grand, comme dans l’ensemble des villes de la Gaule, les tombes sont placées à l’extérieur de la ville et regroupées dans des nécropoles qui se développent le long des voies. Les cinq nécropoles connues démontrent le maintien d’une occupation importante durant le haut Moyen Âge.

Les fouilles archéologiques menées depuis le XIXe siècle à Grand ont livré de nombreux éléments sculptés, qu’il s’agisse d’inscriptions, de fragments de sculpture monumentale, ou encore de bas et de haut-reliefs qui ornaient les bâtiments publics et religieux de cette agglomération. Le lot le plus [...]  En savoir plus

 

Les recherches archéologiques menées depuis le XIXe siècle ont livré de nombreux éléments nous permettant de mieux connaître les vêtements et les parures de la population de cette agglomération antique. Alors que les vêtements ne sont connus que par l’iconographie des stèles funéraires, des parures [...]  En savoir plus

 

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