Le MUDAAC n’est pas parvenu à identifier le ou les ayant(s) droit titulaire(s) des droits d’auteur de Pierre Lepage mais se tient à disposition de ceux-ci afin de régulariser l’utilisation et la reproduction de ses œuvres. La présente utilisation est réalisée conformément aux articles L.113-10 et L.135-1 à 135-7 du Code de la Propriété Intellectuelle.
Portrait d'Henri Guingot
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Fils du peintre décorateur Louis Guingot, Henri côtoie dès son plus jeune âge les artistes de l’École de Nancy. Mais c’est la sculpture qu’il choisit en entrant à l’École des beaux-arts de Nancy. En 1915, ses études sont interrompues à cause de la guerre. Il s’engage alors volontairement et est affecté dans la section camouflage d’Amiens. C’est à cette époque qu’il rencontre Charles Despiau, Henri Bouchard et Paul Landowski qui deviendront ses maîtres en sculpture.

Ses premières œuvres connues datent de 1929 : ce sont des sculptures animalières, d’un style Art déco, destinées à être vendues aux Magasins réunis à Nancy. Henri Guingot s’installe à Épinal en 1930, un an après son mariage avec Mercédès Stouls. Il devient un véritable acteur de la vie culturelle spinalienne en réalisant de nombreux bustes de notables vosgiens, mais aussi en répondant à des commandes publiques. Conservateur du Musée départemental des Vosges à partir de 1946, il œuvre pour la réouverture du musée après les destructions liées à la guerre. En 1951, il crée en son sein le musée international de l’Imagerie populaire, au terme d’une collecte de plus de 6 000 images. Il décède subitement en 1952 d’un malaise cardiaque.

L’inspiration et l’esthétique de Henri Guingot sont caractéristiques du courant de l’Art déco que l’on appelle « le retour à l’ordre », qui réunit dans l’Entre-deux-guerres des sculpteurs soucieux de renouer avec les invariants de l’art classique. Guingot est d’ailleurs l’ami de trois chefs de file [...]  En savoir plus

 

De 1929 à 1935, Henri Guingot travaille pour les manufactures de faïence de Lunéville et de Saint-Clément en fournissant des modèles. Saint-Clément édite ainsi tout un bestiaire en craquelé, témoin précieux de l’Art déco.

En 1932, l’installation de son atelier rue Charlet à Épinal permet au sculpteur [...]  En savoir plus

 

Henri Guingot doit son succès comme portraitiste à sa capacité à retranscrire fidèlement les traits de ses modèles et leur caractère, mais aussi à sa rapidité d’exécution. Ses bustes représentent des proches et des amis, ou encore des personnalités spinaliennes. Leur style varie dans le temps, [...]  En savoir plus