Les auteurs de la Grèce Antique, qu’il s’agisse d’Hésiode (VIIIe av. J.-C.), d’Homère (fin du VIIIe av. J.-C.), d’Euripide (480 – 406 av. J.-C.) ou encore de Virgile (70 – 19 av. J.-C.) mêlent souvent histoires et mythologie. Certains textes comme l'Iliade et l'Odyssée sont considérés comme historiques, mais d'autres récits ont été déformés apportant une part d'invention, d'intrigue et de mystère. Cette complexité a probablement comme origine la multiplicité des influences, qu’elles soient babyloniennes, égyptiennes, minoennes ou autochtones. Dans toutes ces cultures, la mythologie fournit une explication du monde et des forces qui animent l’univers. Les dieux des grecs ont une apparence humaine pour faciliter la compréhension de tous et éliminer les dieux aux apparences inhumaines qui faisaient partie des mythologies plus anciennes. Ainsi, Zeus dieu du Ciel est le souverain de l’Olympe qui rassemble Héra, Arès, Hermès, Héphaïstos, Athéna, Apollon, Aphrodite et Artémis. Si la mythologie grecque va exercer une forte influence sur le panthéon romain, elle ne disparaît pas totalement ; elle est utilisée comme sujet d'inspiration par les artistes depuis la Renaissance. L'Iconologie de Cesare Ripa (v. 1555-1622) constitue une compilation savante de motifs antiques et ésotériques qui va servir de référence à plusieurs générations de poètes et d'artistes.